Cette semaine, je suis très portée sur les postérieurs, les derrières, les fesses, les c... quoi ! Au hasard des mes articles en retard, du calendrier des rugbymen et des catalogues de maillots de bain : je suis sujette à des visions de multiplication de culs rebondis et musclés. Fantasme(s) ou réalité ?
Et bien, croyez qu'après avoir assisté au ballet Roméo & Juliette, il s'agissait bel et bien de réalité ! Mise en scène de Rudolf Noureev par le Ballet de l'Opéra de Paris, à l'Opéra Bastille. Dorothée Gilbert (Juliette), Josua Hoffalt (Roméo), Stéphane Phavorin (Tybalt), Mathias Heymann (Mercutio).
Outre ces exhibitions de postérieurs masculins (plaisantons, plaisantons), sur scène, on a pu retrouver toutes les émotions et les couleurs de ce tableau :
Romeo & Juliet by Sir Frank Dicksee (1884)
Et c'est Pénélope Bagieu qui évoque le mieux la persistance rétinienne qui nous poursuit encore des semaines après... et qui me pousse à oser écrire un hommage sans cul, ni tête à un ballet si splendide.
@Copyright Pénélope Bagieu
Des petits, des minces, des galbés, des ronds, des larges, des serrés. Il y en avait pour tous les goûts et tous les collants. Plaisir des yeux, plaisir de la danse virile.
Ils virevoltaient, bataillaient, ondulaient, s'exhibaient, se rétractaient. Tour à tour farouches, timides, provocateurs, princiers, romanesques, rouges, vert. Capulet contre Montaigu. Montaigu contre Capulet. Dans un corps à corps, un cape et d'épée, un pied de nez, un coup de pieds aux c...
Mais on dirait que c'est la coquine et mutine Juliette qui en profite le mieux. Après quelques ronds de jambes pour amadouer le beau Roméo, elle use de portés, jetés, balancés, cabrioles, fouettés, glissés et lui fait tourner la tête... dans tous les sens...